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Le blockchain est la dénomination courante pour le «Distributed Ledger Technology (DLT)». Ce système de base de données décentralisées permet le partage des informations de façon instantanée avec un niveau de confiance sans précédent. En effet, lors de chaque nouvelle opération, un bloc inaltérable est écrit dans la chaîne de blocs, rendant les données stockées plus sûres. Le secteur financier, pionnier dans l’adoption des nouvelles technologies, est en effervescence pour l’intégrer à ses activités. Selon la société de consulting Greenwich Associates, l’industrie mondiale dépense près de 1,7 milliard par an dans des projets liés au blockchain et les budgets dédiés ont augmenté en moyenne de 67%.
Le blockchain se prête aux processus impliquant de multiples acteurs et des échanges de données ou de flux financiers, comme les réseaux de crypto devises mais aussi les services financiers. En Asie, la dématérialisation des paiement dans les achats quotidiens a déjà été amorcée. Pour ce qui est des règlements, la tendance s’oriente vers un marché instantané et réglé électroniquement. «Nous évoluons vers une société sans numéraire, dans laquelle les transferts et les paiements devraient être immédiats, et non plus à une date de valeur d’un ou deux jours plus tard», explique Nicolas Roth, responsable des investissements alternatifs chez REYL. Mais pour en arriver là, les établissements financiers devront revoir entièrement leur infrastructure informatique et le déploiement de ces projets pharaoniques demandera du temps. «A l'échelle mondiale, les banques sont pressées de mettre à niveau leur infrastructure de paiement, mais la charge de travail pour une transformation complète est énorme», estime Nicolas Roth.